Pourquoi tout le monde « BIMe » chez Jansen
the BIM story
BIM : le phénomène fait désormais partie du vocabulaire de pratiquement tous les professionnels du bâtiment. Et il y figure même en caractères gras. Grâce au modèle BIM virtuel, les informations sont en effet accessibles à tout moment pour les collègues, maîtres de l’ouvrage, entrepreneurs et sous-traitants… et la collaboration entre les partenaires de la construction se déroule efficacement. Mais construire, c’est aussi ressentir et vivre ce qui se passe réellement sur un chantier. C’est pourquoi Jansen a choisi de marier expertise virtuelle et expérience pratique : alors qu’un véritable mur de Berlin se dresse la plupart du temps entre l’équipe BIM et l’équipe du projet, nous offrons de notre côté une formation BIM à tout le monde.
« Le BIM améliore les méthodes de travail traditionnelles, c’est une évidence. Il n’est pas étonnant que les entreprises de construction investissent aujourd’hui dans un département BIM, avec des modélisateurs et des coordinateurs qui préparent leurs projets. L’équipe technique d’exécution construit, au propre comme au figuré, sur ces plans BIM virtuels. Tout l’art consiste donc à réduire la distance entre ces équipes. Parce qu’une pollinisation croisée entre l’expertise virtuelle et l’expertise réelle assure le meilleur rendement. » Et Sien va même plus loin : « Nous transformons chacun de nos collègues en salarié ’2 en 1’. Du calculateur ou du planificateur de projet au chef de chantier : tout le monde reçoit une mise à niveau BIM. C’est ainsi que naît l’équipe de construction du futur, où le modèle BIM ne fait plus qu’un avec les connaissances du projet, les connaissances techniques et l’expérience pratique. »
Le modèle BIM en tant que service
Cette vision totale a des conséquences importantes sur le fonctionnement du département BIM. Ce dernier n’est plus une île peuplée de modélisateurs et de coordinateurs BIM, mais une équipe de spécialistes de l’assistance BIM qui possède des ramifications dans chaque division. « Nous élaborons des méthodes de travail et des modèles pour chaque division. Nous sommes également impliqués dans un certain nombre de groupes de travail (RGG, Cluster Digital Construction( AR4SMO), où nous étudions toutes les nouveautés en profondeur. Ce faisant, nous aidons le modèle BIM à devenir une évidence au sein de notre organisation. Notre helpdesk est accessible à chacun 24/7, à distance (derrière son PC) ou lors de formations sur le chantier. Nous aidons ainsi chacun à trouver les bonnes informations d’une simple pression sur un bouton. Nos collègues, mais aussi les clients et les concepteurs. Bref, c’est le BIM offert comme un service », explique Sien.
The road to… BIM-pro
Chez Jansen, chaque fonction possède son propre niveau BIM. Chacun apprend ensuite le logiciel et la méthode de travail qui correspondent le mieux à son profil. Ceux qui suivent des formations internes peuvent passer à un niveau supérieur – « Basic », « Advanced » puis « Pro ».
Kevin De Gols est chef de chantier et se situe donc au niveau « Advanced » : « Le modèle BIM facilite grandement toutes les opérations sur le chantier. Il permet de voir en temps réel ce qui est nécessaire à chaque endroit. Auparavant, il fallait se pencher sur un plan. Cela prenait plus de temps et le risque d’erreurs d’interprétation était plus important. »
Le modèle BIM permet d’obtenir des succès concrets
Cette théorie du BIM semble alléchante. Mais quels avantages peut-elle nous apporter dans la pratique ?
Jansen crée des murs préfabriqués avec le logiciel 4D, qui gère automatiquement la commande et la production. BIM support specialist, Joey Opheide a programmé une exportation IFC avec le département IT. Cela nous permet d’intégrer dans le modèle BIM nos murs préfabriqués en verre conformes à l’exécution. Vous souhaitez en savoir plus à ce propos ? Nous partageons volontiers notre expertise avec nos partenaires/sous-traitants.
Le calcul pour le Grand Hôpital de Charleroi a bénéficié en permanence d’un suivi BIM. Les calculateurs ont notamment bénéficié d’une formation approfondie afin de pouvoir trouver rapidement les informations nécessaires. Et la vue en 3D a permis à nos calculateurs de mieux visualiser le projet. Les fichiers Excel – qui donnent les quantités BIM et des captures d’écran étage par étage – rendent en outre les demandes de prix plus concrètes. Le résultat ? Cette approche a abaissé le seuil d’acceptation du BIM par nos sous-traitants.
D’ailleurs, les propres produits de Jansen – comme les îlots climatisés KAY et le éléments préfabriqués en plaques de plâtre– seront bientôt mis à disposition des concepteurs et des architectes dans BIM. Cela permettra de rendre les projets visuellement beaucoup plus clairs. De plus, le modèle BIM permet de déterminer et de commander rapidement les quantités correctes (grâce à un formulaire de commande généré automatiquement).
L’avenir est aux « BIMers »
Cela ne fait aucun doute, le modèle BIM est appelé à s’implanter durablement dans notre secteur. C’est pourquoi Sien est résolument tournée vers l’avenir : « À partir de 2021, nous étendrons l’approche BIM à la maintenance. Le maître de l’ouvrage décidera dès le début des informations dont il a besoin pour planifier sa maintenance. Nous intégrerons immédiatement ces données dans le modèle. Faire évoluer le modèle « conforme à l’exécution » en modèle « maintain », consultable sur une plateforme conviviale, sera alors un jeu d’enfant. Au cours d’une formation, nous familiarisons le client avec l’ensemble de la maintenance que nous proposons. »